Triste anniversaire que celui des 1 an de la guerre en Ukraine. Jamais nous n’aurions imaginé qu’une guerre se déroulerait à un peu plus de 2000 kilomètres de la France. Un conflit particulièrement atroce, marqué par des massacres et des exactions contre les civils. Mardi, le président russe Vladimir Poutine a confirmé vouloir poursuivre son offensive dans un discours faisant sombrement écho à la guerre froide.
Quel terrible spectacle que celui qui s’est joué ces 15 derniers jours sous les dorures de l’Assemblée, siège depuis 200 ans de la représentation nationale… C’est le bilan amère et unanime que nous pouvons dresser de ces débats ou plutôt devrions-nous dire ce refus de débats. Entre invectives, accusations, violence, mensonges, médiocrité… nous avons assisté à une dégradation du débat politique.
Chaos, c’est le mot que la rédaction a retenu cette semaine. Nous avons navigué entre le chaos de la terre qui a grondé en Turquie et en Syrie mais également celui imposé par nos représentants politiques à l’Assemblée nationale. Alors oui le chaos de députés nous semble bien dérisoire en comparaison. Mais il est tout aussi représentatif de ce désordre mais également du vide dans lequel les politiques font circuler de nombreuses informations pour mieux nous perdre…
Le mot est lâché le 28 janvier dans Le Parisien par Gérald Darmanin qui accuse la Nupes de « bordéliser » le pays. Le 30 janvier, il relance le sujet à l’occasion de sa visite d’un commissariat du 8e arrondissement de Marseille : « La bordélisation, je pense qu’on la constate encore ce matin en commission (de l’Assemblée Nationale) ».
À priori(s), un mot riche de sens, qui a inspiré nombre de philosophes de Descartes à Kant, pour imaginer la ligne éditoriale qu’est la nôtre et que vous découvrirez au fil des rubriques.
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