« Je ne vais pas adorer du tout vivre avec un prénom choisi par le tribunal de Bobigny parce qu’il trouve que je m’intègre mieux comme ça. »
Arrivée en France en 1993 avec sa famille après avoir quitté la Russie, Polina voit son prénom francisé en Pauline. Un acte administratif irréversible, à moins d’entamer une action en justice. C’est ce parcours, depuis son enfance en Russie jusque son combat en France, qu’elle a choisi de raconter dans son premier roman « Tenir sa langue ». Un combat à la symbolique forte puisqu’il va bien plus loin que simplement retrouver un prénom. Cet ouvrage constitue une véritable étude de ses origines et de son identité, que Polina Panassenko documente dans ce roman.