L’Académie des Jeux Floraux de Toulouse, qui fête cette année son 7ème centenaire, vient d’entrer à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel. À cette occasion, elle lance le Grand prix de la poésie en langue française qui récompensera l’œuvre complète de recueils de poèmes édités et publiés d’un poète de langue française. L’Académie organise également un appel à concourir le 4 mai pour les poètes francophones du monde entier. De plus, elle a créé 2 autres nouveaux prix : le Grand Prix Victor Hugo, qui honorera un poème composé par un ou plusieurs jeunes poètes, et le Grand Prix de poésie slamée, qui sera concouru en public sous forme de joute oratoire.
Institués en 1323, les Jeux Floraux ont vu le jour à Toulouse grâce à sept troubadours, la « Compagnie du Gai Savoir », qui souhaitaient maintenir et promouvoir le lyrisme courtois. Louis XIV lui octroya le statut d’Académie en 1694 et, en 1923, elle fut reconnue d’utilité publique. Considérée comme la plus ancienne société savante d’Europe, l’Académie promeut la poésie sous toutes ses formes, et plus largement la littérature. Ainsi, tous les 3 mai, elle organise différents concours et remet des « Fleurs » aux lauréats.