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Depuis le XVIIe siècle, le mois de janvier est l’occasion des traditionnels vœux de début d’année. Le premier à se prêter à l’exercice pour janvier 2024 est sans nul doute Emmanuel Macron pour son traditionnel passage télévisé.  

Le mot vœu repose sur la même racine que le vote et tire son origine du latin votum. On atteste ses premières traces dans notre langue en 1460, dans le sens de « suffrage, expression selon une forme déterminée d’une position ou d’une décision sur une question mise au débat ». Dans la première moitié du XIIe siècle, le voeu est une « prière de louange, de supplication adressée à Dieu ». Au XVIIe siècle, c’est une demande, un souhait adressé à une divinité ou à quelqu’un. C’est aussi le désir d’être aimé d’une personne. Le lien avec notre vote est ici de plus en plus explicite. Ce dernier exprime bien un souhait, une demande, qui n’est plus religieux mais devient électoral. Le vote désigne une requête, le désir de voir se réaliser un voeu, « exprimé dans un corps politique ». Le vœu, quant à lui, a conservé ce sens de supplication mais également de promesse selon un souhait formulé. Dans l’expression « ex-voto », abréviation de la locution latine « ex voto suscepto » (suivant le vœu fait), on retrouve cette notion de requête impliquant des remerciements. Cette reconnaissance est particulièrement visible dans les églises rassemblant de nombreuses plaques de remerciements des fidèles. C’est au XIXe siècle que furent imaginées, en Grande-Bretagne, les cartes de Noël que l’on envoyait pendant la période de l’Avent. Une formule de vœu accompagnait cet envoi qui ne tarda pas à gagner l’Europe. On profite ainsi de la période pour envoyer ses bons vœux, des vœux de santé, de bonheur, de prospérité, de réussite ou de succès.  

Pour garder le sourire en ce début d’année, nous ne résistons pas au plaisir de vous soumettre la citation du philosophe Georg Christoph Lichtenberg : « Janvier est le mois où l’on offre ses meilleurs vœux à ses amis. Les autres mois sont ceux où ils ne se réaliseront pas ». La rédaction d’A Priori(s) envisage, quant à elle, cette nouvelle année avec bonne humeur et positivisme et vous proposera des nouveautés dans les prochaines semaines. 

Très bonne lecture et très belle année 2024 ! 

Delphine Jouenne