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Il y a des lendemains d’élections qui sont plus difficiles que d’autres. Aujourd’hui sonne le glas d’une France unie autour d’un projet européen. Un électorat déçu, inquiet ou en colère vient d’être définitivement capté par des forces réactionnaires qui promettent de le protéger des conséquences de la mondialisation. Mais par quelle mystification celles-ci pourraient-elle prétendre incarner la nouveauté ?

Le mythe d’Europe débute en Phénicie qui correspondrait aujourd’hui au Liban, la Syrie, Istraël et la Palestine. Le prénom Europe, fille du roi de Phénicie, repose sur le grec eurus (large) et ops (l’œil). Zeus en tomba follement amoureux, il prit l’apparence d’un taureau blanc pour l’enlever et l’emmener en Crète. L’Europe, est donc le fruit d’un transport amoureux et géographique.

L’épopée de l’Europe est jalonnée de conquêtes mais aussi de luttes. La mythologie nous avertit : le sort des hommes dépend des relations entre ces dieux modernes, Etats-nations et puissances économiques. Les dieux de l’Olympe avaient pour habitude de se quereller et d’en faire payer le prix aux mortels. Il semblerait que le jour de vote ait sonné comme un couperet, pour les mortels français que nous sommes, les dieux semblent terriblement en colère. Serait-ce le coup de Jupiter ? A quelques semaines des jeux olympiques, quels partis seront définitivement hors-jeu ? Il nous reste 20 jours pour nous décider. Alea jacta est.

La rédaction d’À priori(s)