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Ce week-end s’est tenue à Aix-en-Provence la 23ème édition des « Rencontres économiques d’Aix en Provence » avec l’ambition affichée de « Recréer l’espoir » pour appréhender le socle d’un nouveau projet collectif. 

Les défis auxquels est confronté notre pays sont nombreux et les mouvements de colère de ces dernières semaines en sont les témoignages incandescents. Nous en sommes rendus au point où nous avons besoin de renouer avec le courage de dire, le courage de faire, le courage politique en somme et ces lieux de réflexion sont autant d’opportunités pour raviver la flamme de l’espérance.  

L’espoir justement, se situe au cœur même de l’être humain, mais il n’y a pas de signification universelle, pas de consensus sur ce concept. Le terme vient du verbe espérer, issu du latin sperare qui signifie « considérer quelque chose comme devant se réaliser .»  

Pour reprendre les mots de Bernanos, « L’espérance n’est pas un optimisme mais un désespoir surmonté ». Elle est un risque à courir ! 

Alors réveillons-nous car nous avons tout pour relever les défis du monde à condition de le vouloir. Gardons l’envie de nous relever, de nous battre et d’avancer.  

Ces évènements permettent de réfléchir aux moyens de stimuler une société fatiguée, repue, apeurée. De réveiller ses appétits en lui donnant une ambition motrice, et accessible. Trop longtemps, nous avons renoncé à penser la politique avant tout comme une tentative d’exprimer un idéal. Les difficultés que nous vivons annoncent-elles une régénération ? Suivons le cri d’espoir du poète allemand Hölderlin pour qui « là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ». 

Pour réussir, les deux colloques s’accordent sur trois priorités : un nouveau leadership, intellectuel et politique ; une énergie, que nous pouvons puiser dans une histoire plurimillénaire faite d’effondrements et de relèvements ; et la réécriture de notre contrat social dans un esprit de concorde. 

À nous de jouer !  

La rédaction d’À priori(s)