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À l’occasion de la 54ème édition du Forum de Davos qui s’est conclue le week-end dernier, les débats se sont principalement portés vers un impératif : reconstruire la confiance. À l’heure où les crises climatiques, géopolitiques et sociales bousculent les certitudes et menacent l’avenir, cette confiance, justement, fait cruellement défaut, jusque chez nos leaders.

Le mot confiance vient du latin confidentia, confidence, mais également de l’ancien français fiance qui signifie se fier. Ce terme indiquait initialement le fait de croire avec assurance, de se fier à quelqu’un ou quelque chose, avec une notion de sécurité. Il pouvait également évoquer l’audace.

Audace il y a eu à Davos, avec l’évocation de projections très ambitieuses liées au développement de l’intelligence artificielle générative et de ses bienfaits pour la résolution de problèmes économiques et technologiques complexes. Reste que, malgré toutes les bonnes intentions, l’IA ouvre des perspectives incertaines pour l’évolution de nos sociétés. Son développement va nécessiter une réflexion éthique et réglementaire particulièrement complexe pour éviter des disruptions trop rapides et trop massives pouvant impacter l’emploi et la cohésion sociale dans des proportions difficiles à évaluer à ce stade. Il en faut peut-être plus aujourd’hui pour redonner foi en l’avenir au plus grand nombre et réhabiliter le progrès comme facteur de confiance pour notre futur, et non comme élément supplémentaire d’instabilité face aux urgences déjà nombreuse du présent…

La rédaction d’À priori(s)