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À l’heure où le Proche-Orient est confronté à un risque d’embrasement, le rôle de la communauté internationale n’a jamais été aussi important pour tenter de trouver une solution permettant de concilier l’apaisement des tensions, la protection des populations civiles et la lutte contre le terrorisme. La diplomatie – que beaucoup considèrent pourtant impuissante face à un conflit d’une telle nature – doit faire son œuvre.

Dérivé du grec ancien « díplôma », qui désigne une « tablette », un « papier plié en deux », et, par affiliation, un « acte juridique », le mot « diplomatie » est apparu au XVIIIème siècle pour évoquer la connaissance et la mise en œuvre des règles, des traditions et des usages qui régissent les rapports entre les États. Par extension, la diplomatie qualifie aujourd’hui la politique extérieure d’un État et la gestion de ses relations avec l’étranger. Et ce, dans l’optique de préserver ses intérêts, d’assurer sa sécurité, mais aussi de contribuer autant que possible à la concorde et la paix à une échelle régionale, voire globale, en adéquation avec les dispositions des organisations internationales et des traités.

C’est ce dernier aspect qui doit être au cœur de l’action diplomatique des États du monde entier dans les semaines et les mois à venir, afin de trouver le moyen de relancer un dialogue entre l’Autorité palestinienne et le gouvernement d’Israël d’une part, et les pays arabes et l’État hébreu d’autre part. C’est à cette condition qu’une coopération pour la libération des otages, le démantèlement des organisations terroristes, la mise en place d’un cessez-le-feu et le déploiement d’une action humanitaire efficace auprès des populations civiles pourra advenir. Et, par ricochet, qu’un processus politique de paix et de reconnaissance mutuelle pourra (à nouveau) s’enclencher afin que, des cendres du conflit meurtrier qui fait rage en réaction aux atrocités commises par le Hamas, puisse émerger une volonté conjointe des peuples israélien et palestinien de cohabiter pacifiquement.

La rédaction d’À priori(s)